
Les réalités sont très différentes selon les pays mais partout, les femmes jouent un rôle essentiel dans ces mouvements. Et c’est tant mieux car il n’y aura pas de révolution sans destruction de toutes les oppressions et donc du système patriarcal.
Ne me libère pas, je m’en charge !
Parmi les revendications des hommes et des femmes qui font actuellement tomber les régimes autoritaires les uns après les autres figurent l’égalité sociale et économique de tous et toutes et l’égalité totale entre les hommes et les femmes. En Tunisie, les femmes sont descendues dans la rue pour une marche des femmes pour la démocratie, l’égalité et la laïcité au cri de « discrimination dégage ! », « égalité totale » ou « ne me libère pas, je m’en charge » et s’apprêtent à y manifester à nouveau mardi prochain à l’occasion du 8 mars.
En Égypte également, les femmes ont progressivement pris leur place dans le mouvement révolutionnaire, quasiment absentes au début, elles sont maintenant de plus en plus nombreuses dans les manifestations. Dans tous les pays en lutte, les femmes sont actrices des mobilisations.
Ici, comme là-bas
Si certaines revendications peuvent être spécifiques aux situations politiques et sociales de chaque pays, le patriarcat, lui, n’a pas de frontière.
En France, les attaques contre les droits des femmes sont constantes. Ainsi, avec la « crise » et surtout le développement massif du chômage, le discours patriarcal n’a pas peur de s’afficher publiquement : s’il n’y a pas assez de travail, il faut privilégier les hommes et reléguer les femmes aux tâches domestiques. Évidemment, pas de réflexion sur le partage et/ou la réduction du temps de travail, sur une remise en cause d’un système capitaliste qui broie les individus.
Organisons-nous pour prendre ce qui est à nous !
Solidarité internationale !
Commission Antipatriarcat d'Alternative Libertaire
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