Les enfants sont l’avenir...
Les enfants sans papiers aussi !
Rassemblement de soutien
mercredi 11 février 2015
à 14h 30 devant la Préfecture
Place Félix Barret Métro Estrangin-Préfecture
NOUS SOMMES Ina, Abid,
Karen,Armen, Levon, Alexandre, Aniza, Vesa, El Fayez, Anfal, Adis,
Ronaldo, Oven, Réa, Vesart, Vlera, Ina, Abid, Karen, Vladik, Arman,
Musheg, Unal, Stefan, Suyzi, Edgard, Isaac, Anna, Mohamed, Mamadou,
Houcine, Zoubir, Abdullah...
Les enfants sont l’avenir... Les enfants sans papiers aussi !
ILS ÉTUDIENT ICI, ILS RESTENT ICI !
Les enfants sont l’avenir... Les enfants sans papiers aussi !
ILS ÉTUDIENT ICI, ILS RESTENT ICI !
Marseille, hiver 2015 : des dizaines d’élèves sont
menacés d’expulsion. Sans aucune ressource, certains seraient déjà à la rue sans
la solidarité de leurs établissements scolaires.
En 2012,
un changement profond était attendu, en rupture avec la politique xénophobe de
la présidence précédente.
Les lois
et les procédures sont depuis restées les mêmes. Expulsions, refus de demandes
d’asile, de titres de séjour étudiants… et tant pis si des élèves dorment dehors
en plein hiver !
Le
résultat est là, sous les yeux de tout le monde. Le gouvernement a perdu le
soutien de ceux qui
pensent qu’aucun étranger n’est illégal.
En continuant à expulser, en
interdisant l’intégration, on tente de faire des concessions à la fraction de
l’électorat qui, en matière de flirt avec la xénophobie, préfèrera toujours
l’original à la copie médiocre.
L’expulsion de jeunes majeurs lycéens ou étudiants, celle
d’enfants scolarisés et de leurs parents, en plus de briser la vie de ceux qui
en sont victimes, violent le droit à l’éducation. Elles sont inacceptables,
elles doivent être interdites. Les personnes concernées doivent être
régularisées.
Ne pas
donner ce signe fort désespère et démobilise une part de plus en plus importante
de la société. A
contrario, en s’engageant dans cette voie, le gouvernement recevrait sur cette
question le soutien déterminé de tous ceux qui
appelaient à un vrai changement.
Le 11 janvier 2015, le
gouvernement défilait au nom des "valeurs de la République" en hommage, entre
autres, à Charlie Hebdo. Pendant 7 ans, de 2008 à 2014, ce journal a publié une
chronique rédigée par le RESF dénonçant les expulsions et mettant en lumière la
solidarité active au côté des sans papiers. Il s'agit maintenant de ne pas en
rester aux belles paroles et aux déclarations d'intention, mais de mettre en
pratique ces valeurs, en permettant notamment l’intégration citoyenne par la
régularisation de ces jeunes et de ces familles.
Ce qui était intolérable sous Sarkozy le reste
aujourd’hui !
Le Réseau
Education Sans Frontières (RESF) exige :
- la mise à
l’abri immédiat des élèves sans papiers et de leurs familles
- un moratoire
sur les expulsions et l’interdiction des placements en centre de rétention des
jeunes scolarisés et des familles
- la
régularisation avec titre de séjour pérenne et autorisation de travail pour
mettre fin aux situations inhumaines auxquelles sont confrontés beaucoup de
demandeurs d'asile ou familles sans titre de séjour.
Réseau Éducation Sans Frontières des Bouches du Rhône
resf13@no-log.org | 06 31 32 48 65