Les réformes Unedic, questionnons le chômage…
Réunion Débat
le 20 mai à 19h.
Mille Babords 67 rue Consolat Marseille 1er
C’est le systéme économique dans lequel nous vivons qui crée le chômage : Il y a en France 5 millions de chômeurs et de précaires. Pourquoi autant de personnes sans emploi ? Dans certains quartiers de Marseille 25% des gens sont au chômage, en Espagne c’est 25% de la population, pareil en Grèce et ailleurs en Europe. Que de gaspillages, de destruction des richesses et de cynisme.
S’il est difficile de tout expliquer en un seul texte, il est clair que le chômage est une conséquence de la volonté partagée de l’État, des patrons et du système capitaliste de faire travailler les ouvrier-es au moindre coût, afin d’augmenter leurs profits. Actuellement déjà l’ensemble du travail et des richesses produites ne sont pas rénumérés. Les ouvriers de Fralib ont démontré qu’ avec 4 heures de travail par jour, il y a assez d’argent pour faire tourner l’usine et payer les salaires, tout le reste est du travail bénévole pour les patrons et les actionnaires.
Étant donné que cette volonté s’étend au niveau mondial, leur cynisme rationnel fait le choix de la mécanisation et de la délocalisation afin de supprimer ou de réduire au maximum le coût (salaires) de la main d’œuvre. La misère de là-bas justifie la précarité d’ici. Les fralib en sont un exemple criant dans la région, fermeture ici pour produire en Pologne, moins cher, un produit de moindre qualité (16g de thé au lieu de 20g par sachet). Inversement : « les ouvriers déplacés », venus de Pologne et de Roumanie, font un chantier international à Cadarache ; les ouvriers agricoles venus d’Équateur via l’Espagne sont payés 4 à 5 euros de l’heure en France. Conséquences en chaîne, baisse des salaires généralisée au nom de la compétitivité, perte d’acquis sociaux, précarité, chômage avec son lot de misères, d’insecurité sociale, de division entre les chômeurs et les salariés… Situation froidement exploitée par des courants d’extrême droite, nationalistes et réactionnaires. Ce ne sont pas les plus touchés par la précarité, les jeunes, les immigrés, les femmes, qui sont la cause du chômage mais bien le système capitaliste.