Boulot de merde !
Livre de Julien Brygo et d’Olivier Cyran
Rencontre -Débat en présence des auteurs
Jeudi 1er décembre 2016
19h Union locale Solidaires
29 boulevard Longchamp, Marseille 1°
Boulots de merde ! ...du cireur au trader !
Enquête sur l’utilité et la nuisance sociales ds métiers.
Projection de quatre courts métrages.
Rencontre suivie d’un apéritif.
Enquête sur l’utilité et la nuisance sociales ds métiers.
Projection de quatre courts métrages.
Rencontre suivie d’un apéritif.
Pas un jour sans
que vous entendiez quelqu’un soupirer : je fais un boulot de merde. Pas
un jour peut-être sans que vous le pensiez vous-même. Ces boulots-là
sont partout, dans nos emplois abrutissants ou dépourvus de sens, dans
notre servitude et notre isolement, dans nos fiches de paie
squelettiques et nos fins de mois embourbées.
Ils se propagent à l’ensemble du monde du travail, nourris par la dégradation des métiers socialement utiles comme par la survalorisation des professions parasitaires ou néfastes. Comment définir le boulot de merde à l’heure de la prolifération des contrats précaires, des tâches serviles au service des plus riches et des techniques managériales d’essorage de la main-d’œuvre ? Pourquoi l’expression paraît-elle appropriée pour désigner la corvée de l’agent de nettoyage ou du livreur de nans au fromage, mais pas celle du conseiller fiscal ou du haut fonctionnaire attelé au démantèlement du code du travail ?
Du cireur de chaussures au gestionnaire de patrimoine, de l’infirmière asphyxiée « au journaliste boursier qui récite les cours du CAC 40, les rencontres et les situations qu’ils rapportent de leur exploration dessinent un territoire ravagé, en proie à une violence sociale féroce, qui paraît s’enfoncer chaque jour un peu plus dans sa propre absurdité. Jusqu’à quand ?
Ils se propagent à l’ensemble du monde du travail, nourris par la dégradation des métiers socialement utiles comme par la survalorisation des professions parasitaires ou néfastes. Comment définir le boulot de merde à l’heure de la prolifération des contrats précaires, des tâches serviles au service des plus riches et des techniques managériales d’essorage de la main-d’œuvre ? Pourquoi l’expression paraît-elle appropriée pour désigner la corvée de l’agent de nettoyage ou du livreur de nans au fromage, mais pas celle du conseiller fiscal ou du haut fonctionnaire attelé au démantèlement du code du travail ?
Du cireur de chaussures au gestionnaire de patrimoine, de l’infirmière asphyxiée « au journaliste boursier qui récite les cours du CAC 40, les rencontres et les situations qu’ils rapportent de leur exploration dessinent un territoire ravagé, en proie à une violence sociale féroce, qui paraît s’enfoncer chaque jour un peu plus dans sa propre absurdité. Jusqu’à quand ?
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