Allons-nous continuer à subir cette politique pro patronale "de gauche" ? Non ! Il est de temps de préparer les conditions d'un mouvement d'ensemble, seul à même de nous faire gagner.
Assemblée-Débat du Collectif de résistance aux attaques du Capital (CRAC)
Vendredi 19 avril 2013 18 h 30
à Mille Babords, 61 rue Consolat, 1er arr (métro Réformés)
Plateforme du Collectif de résistance aux attaques du Capital (CRAC)
Suite à l’accord national interprofessionnel signé le 11 janvier entre le MEDEF, la CFDT, la CFTC et la CGC :
Parce
qu’il soumet les travailleuses et travailleurs à davantage de
précarité, de mobilité, de flexibilité, donc de souffrances, au service
des seuls besoins des entreprises
Parce qu’il réduit les possibilités de réponses collectives et individuelles aux attaques du patronat
Parce
qu’il facilite les licenciements individuels et collectifs et, en cas
d’accord d’entreprise, il enlève aux salariées-és les moyens de se
défendre
Parce qu’il rend le contrat de travail encore plus fragile ou sans conséquence
Parce
qu’il remet en cause le droit du travail et les conventions collectives
obtenues de longue lutte par les ouvriers et ouvrières
Parce
qu’il renforce la collaboration de classe en associant les
représentants des salariées-és aux Conseils d’administration des
entreprises, mais sans apporter la moindre chance que ce soit utile aux
salariés
Parce
que tous les défenseurs de l’accord nous enfument avec des mots
ronflants comme sécurisation, lutte contre le chômage, compétitivité et
emploi alors qu’ils participent à développer la précarité, la mobilité
imposée, la flexibilité et les licenciements
Parce que la course aux profits conduit à écraser toujours plus les travailleuses-eurs et leurs luttes de résistance
Parce
que cette société capitaliste nous mène droit dans le mur, nous voulons
et croyons qu’une autre société est possible et que nous devons nous
retrousser les manches pour la construire et pour défendre les intérêts
de tous les travailleuses/travailleurs et opprimées/opprimés
Nous toutes et tous exigeons le retrait du projet de loi préparé par le gouvernement à la suite de l’ANI du 11 janvier 2013.
Collectif soutenu par : Alternative
libertaire, Confédération nationale du travail, Offensive libertaire et
sociale, Nouveau parti anticapitaliste, Voie prolétarienne
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