Dimanche 5 juin 2011 à 15 h 30 aux Mobiles, puis marche vers le consulat du Maroc juste à côté.
Maroc : Non à la répression, oui à la démocratie
En réprimant violemment, depuis le 22 mai dans plusieurs villes et villages du Maroc, les manifestations pacifiques du Mouvement du 20 février, le pouvoir marocain a montré son incapacité organique à répondre autrement que par la force, la violence, le mépris et la répression aux revendications de la jeunesse et au-delà, aux aspirations de tout un peuple à la liberté, la dignité, la justice sociale et la démocratie.
Alors que le discours officiel de l’État fait grand étalage de son « processus de réformes » et parle au plus haut niveau de sa volonté de répondre aux attentes des Marocains, les forces de répression n’hésitent pas à réprimer violemment les manifestants, à procéder à des arrestations et même à des enlèvements dans les rangs des syndicalistes, des militants des droits de l’Homme, des acteurs associatifs et des opposants à sa « cuisine constitutionnelle ».
Comment donner foi et crédibilité à ce discours, alors que la répression s’abat sur le mouvement du 20 février dont les revendications sont le fondement même d’une véritable construction démocratique :
Instauration d’une constitution démocratique dans son mode d’élaboration, dans son contenu et dans son mode d’adoption et qui garantit notamment une réelle séparation des pouvoirs et une justice indépendante.
Amélioration des conditions et de la qualité de vie de la population en matière d’emploi, de santé, d’éducation et de services publiques, ainsi qu’une juste répartition des richesses.
L’arrêt de la corruption, de l’oppression et de la hogra qui gangrènent la société à tous les niveaux, ainsi que la traduction des responsables de cette situation devant une justice indépendante et non aux ordres.
Alors que le discours officiel de l’État fait grand étalage de son « processus de réformes » et parle au plus haut niveau de sa volonté de répondre aux attentes des Marocains, les forces de répression n’hésitent pas à réprimer violemment les manifestants, à procéder à des arrestations et même à des enlèvements dans les rangs des syndicalistes, des militants des droits de l’Homme, des acteurs associatifs et des opposants à sa « cuisine constitutionnelle ».
Comment donner foi et crédibilité à ce discours, alors que la répression s’abat sur le mouvement du 20 février dont les revendications sont le fondement même d’une véritable construction démocratique :
Instauration d’une constitution démocratique dans son mode d’élaboration, dans son contenu et dans son mode d’adoption et qui garantit notamment une réelle séparation des pouvoirs et une justice indépendante.
Amélioration des conditions et de la qualité de vie de la population en matière d’emploi, de santé, d’éducation et de services publiques, ainsi qu’une juste répartition des richesses.
L’arrêt de la corruption, de l’oppression et de la hogra qui gangrènent la société à tous les niveaux, ainsi que la traduction des responsables de cette situation devant une justice indépendante et non aux ordres.
En s’inspirant de l’esprit et des objectifs de ce mouvement et en refusant de rester à l’écart de sa dynamique, nous déclarons lui apporter tout notre soutien et appui afin que le Maroc soit doté d’institutions démocratiques émanant de la volonté populaire.
Dans ce sens, nous exigeons que les citoyen(ne)s marocain(e)s à l’étranger soient pleinement associé(e)s et de la manière la plus active aux choix fondamentaux du pays et à la définition de leur cadre d’avenir afin que soient garantis constitutionnellement leurs droits fondamentaux
Dans ce sens, nous exigeons que les citoyen(ne)s marocain(e)s à l’étranger soient pleinement associé(e)s et de la manière la plus active aux choix fondamentaux du pays et à la définition de leur cadre d’avenir afin que soient garantis constitutionnellement leurs droits fondamentaux
Comité de Soutien au Mouvement Marocain du 20 février
Soutenu par : ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins en France) - RAP (Rassemblement pour une Algérie Progressiste) - PIR (Parti des Indigènes de la République) - Collectif Solidarité Maghreb - Aix Solidarité - Les Alternatifs - Alternative Libertaire Marseille - association Zari pour la promotion de la culture amazighe à Marseille - LDH 13 - FASE-13 (Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique) - ANPNPA-13 (Association des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis) - NPA 13 - Solidarité Jasmin Marseille …
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