mercredi 10 avril 2013

Les amis de l’ANI sont nos ennemis

Le gouvernement PS/Vert tente de retranscrire dans la loi l'accord national interprofessionnel (ANI) signé en janvier par le MEDEF, et trois syndicats minoritaires (CFDT, CGC, CFTC). Ce texte préconise un détricotage en bonne et due forme du code du travail : accélération des procédures de licenciements, limitation des possibilités de recours des salarié-e-s, légalisation du « chantage à l’emploi », généralisation de contrats dérogatoires (CDI intermittents)…
Allons-nous continuer à subir cette politique pro patronale "de gauche" ? Non ! Il est de temps de préparer les conditions d'un mouvement d'ensemble, seul à même de nous faire gagner.



Assemblée-Débat du Collectif de résistance aux attaques du Capital (CRAC)

Vendredi 19 avril 2013 18 h 30 
à Mille Babords, 61 rue Consolat, 1er arr (métro Réformés)


Plateforme du Collectif de résistance aux attaques du Capital (CRAC)

Suite à l’accord national interprofessionnel signé le 11 janvier entre le MEDEF, la CFDT, la CFTC et la CGC :
- Parce qu’il soumet les travailleuses et travailleurs à davantage de précarité, de mobilité, de flexibilité, donc de souffrances, au service des seuls besoins des entreprises
- Parce qu’il réduit les possibilités de réponses collectives et individuelles aux attaques du patronat
- Parce qu’il facilite les licenciements individuels et collectifs et, en cas d’accord d’entreprise, il enlève aux salariées-és les moyens de se défendre
- Parce qu’il rend le contrat de travail encore plus fragile ou sans conséquence
- Parce qu’il remet en cause le droit du travail et les conventions collectives obtenues de longue lutte par les ouvriers et ouvrières
- Parce qu’il renforce la collaboration de classe en associant les représentants des salariées-és aux Conseils d’administration des entreprises, mais sans apporter la moindre chance que ce soit utile aux salariés
- Parce que tous les défenseurs de l’accord nous enfument avec des mots ronflants comme sécurisation, lutte contre le chômage, compétitivité et emploi alors qu’ils participent à développer la précarité, la mobilité imposée, la flexibilité et les licenciements
- Parce que la course aux profits conduit à écraser toujours plus les travailleuses-eurs et leurs luttes de résistance
- Parce que cette société capitaliste nous mène droit dans le mur, nous voulons et croyons qu’une autre société est possible et que nous devons nous retrousser les manches pour la construire et pour défendre les intérêts de tous les travailleuses/travailleurs et opprimées/opprimés

Nous toutes et tous exigeons le retrait du projet de loi préparé par le gouvernement à la suite de l’ANI du 11 janvier 2013.

Collectif soutenu par : Alternative libertaire, Confédération nationale du travail, Offensive libertaire et sociale, Nouveau parti anticapitaliste, Voie prolétarienne

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